Les contre arguments (en italique la mairie, souligné le collectif)

1. Dans l'article Nice-Matin daté du mardi 10 janvier madame Debras dit : « Je dois d'abord dire que nous avons été mis devant le fait accompli par l'éducation Nationale qui souhaitait avoir une solution avant la fin de l'année. Jusqu'à présent rien n'avait été fait pour les jeunes »

Rétablissement des faits : En aucun cas l'éducation nationale n'est décisionnaire pour « des projet jeune » extérieur à l'éducation nationale. La gestion des locaux est du ressort des mairie, l'éducation nationale n'a en aucun cas de mandé la fusion (entraînant la fermeture de l'école Langevin). L'éducation doit gérer un personnel et doit respecter un calendrier regardant le mouvement des enseignants.

1. 2. L'ensemble des arguments pédagogiques est fallacieux et est en aucun cas du ressort d'un maire mais revient à la concertation des enseignants en accord avec leur recteur.

La coordination entre les classes est excellente. L'équipe pédagogique est soudée. Le choix de ne pas faire deux ensemble complet a été décidé pour « préserver » la maternelle (pour éviter qu'on ne lui reproche de ne pouvoir alimenter deux ensembles scolaire).

Revenir à une logique d’école du CP au CM2 pour une meilleure continuité éducative. La nouvelle structure garde une taille raisonnable de 8 classes avec une moyenne de 25 enfants par classe.Les enfants sont flattés lors du « passage-initiatique » de Langevin à Saint-Roch cela les met dans une dynamique de changement qu'ils seront amenés à connaître dès le passage au collège.

• Favoriser une meilleure coordination entre les cycles, une mutualisation de projet d’école, de moyens, de matériels.Cela existe déjà ! L'éducation nationale ne fait aucun reproche aux enseignants et la mairie outrepasse son rôle. Il y a même des passerelles maternelle et primaire qui existent déjà.

• Une meilleure utilisation des espaces pour améliorer la sécurité et l’organisation. Finis les déplacements d’un lieu à un autre :

√ la centaine d’élèves de l’école Langevin n’aura plus à traverser deux fois la route départementale, pour se rendre à la cantine ; Il existe trois personnes (plus papy trafic et les policiers aux heures de sorties) pour encadrer ces déplacements. De plus, il existe désormais un feu. Enfin, il n'y a jamais eu d'accident en trente ans et cette traversée ne dure que 2 minutes contre plus de 6 heures dans des locaux exiguës.
√ les plus petits pourront manger dès le premier service ;
√ les enfants de l’école Saint Roch resteront dans la même école pour l’accueil du matin et l’accueil du soir ;
√ l'organisation sera plus simple pour se rendre au bus ; Ce ne sera pas plus simple pour le bus puisque l'arrête est au même endroit (côté Langevin).
√ les parents récupéreront leurs enfants sur le même trottoir, au même endroit, qu’ils soient en maternelle ou au primaire. En terme de sécurité, c'est une aberration ! Le regroupement des parents devant le portail (trottoir non adapté) sera une cible de choix pour les « terroriste » et mettra à mal l'ensemble des dépenses engendré par le plan vigipirate.

• Un meilleur fonctionnement pour les temps périscolaires : une gestion plus efficace pour le référent éducatif, avec un seul site.

• Les élèves de CE2 bénéficieront des mêmes activités TAP Cycle 3. Au contraire les TAP ne pourront se faire dans de bonnes conditions puisqu'il n'y aura plus de classe qui leur sera dévolues. Pourquoi investir tant d'argent dans des TAP de qualité pour que ces derniers soient réduit à peau de chagrin puisqu'ils devront avoir lieu dans la même salle que celle où auront lieu les cours.

• Une meilleure gestion des finances publiques pour accueillir décemment les enfants de Langevin à Saint-Roch de gros travaux s'imposent (irréalisables durant les deux mois de vacances estivales). L'école Langevin est l'école la mieux conçue du village qui coûte le moins d'argent à la commune et qui n'engendrerait pas de grands travaux pour vigipirate (travaux qui comme l'indique le Biot info hiver 2017 p. 17 sont pris en large part à la charge de « la municipalité faisant appe à hauteur de 22% de la somme totale » le reste étant pris en charge par : « le Fond interministeriel de la prévention de la délinquance, (...)région (...)département et de la communauté d'agglomération de la Sophia Antipolis » ).

Depuis plusieurs années, les effectifs sont stables et, d’après nos prévisions, le resteront jusqu’en 2022. Nous ne disposons pas des mêmes chiffres, en nous appuyant sur les tableaux Insee 2008 à 2013. Le nombre de résidence principale a augmenté de 7% entre 2008 et 2013. Et pour la même période, les couples avec enfants ont augmenté de 6%.
La population augmente ( 1,8%) et qui plus est une population familiale qui s'implante à Biot ( il n'y aurait que 1% des nouveaux logements pour des personnes seules).
La ville de Biot est donc dynamique, active et tournée vers l'avenir.
Fermer une école est encore une fois un anachronisme, un honteux retour en arrière pour les personnes sensées prévoir ( selon l'expression consacrée :" gouverner c'est prévoir ").

Comment miser sur une stagnations lorsque des logements vont être livrés sous peu. doc intéressant voir page 6 et 7 (Plan local d'urbanisme modification 5):

http://www.biot.fr/wp-content/uploads/2016/06/plu-servitudes-er-ms.pdf

C'est la liste d'une partie des projets immobiliers sur Biot.

Si on fait les calcules, ca veut dire qu'il est prévu la construction de 1100 logements sur Biot dont 483 logements sociaux. (ainsi que P. 14 Biot info hiver 2017 : « la modification n°5 du PLU va permettre la réalisation à Biot, d'une nouvelle opération sur Sophia Antipolis. Celle-ci a pour objectif de répondre à la demande de logements des actifs »). Soit 100 logements en plus par an pendant 8 ans.

Il serait plus judicieux de mieux répartir la carte scolaire (désengorger Moulin Neuf et Olivari?).

« Ces travaux et le partage de l’espace se feront en concertation avec l’équipe enseignante ». Cette option démocratique a été pour l'heure omis. Le projet de fusion n'ayant pas été soumis lors du conseil d'école d'octobre (comme le demande la procédure). Les enseignants n'ont pas été reçus par la municipalité. Et nous précisons que les banderoles de protestations on été retirées lors des festivités de noël, ainsi qu'en réaction à un tract « touche pas à mon école Langevin ». la présence aux vœux du maire a été soigneusement muselée (pas de banderoles).

Voici le projet qui tient en très peu de ligne et qui semble non adapté aux besoins du village (les jeunes disposent déjà de la médiathèque qui offre des café ado..., les jeunes sont en cours durant le temps scolaire alors pourquoi sacrifier l'école Langevin). :

Dans le cadre de la politique éducative envers la jeunesse, le site de l’école Paul Langevin sera mis à la disposition des écoles du village, des associations et des services de la commune (Petite Enfance, Vie Scolaire, Jeunesse et Sport). Un lieu d’accueil Enfants / Parents sera proposé à la population une fois par semaine de 9h à 12h. Avec le service jeunesse, un travail avec les collégiens, la CASA, les associations … est engagé pour proposer un service adapté aux adolescents, que ce soit durant les vacances scolaires ou pendant l’année. Les locaux de l’école Langevin seront mis à disposition des associations en journée et en soirée selon les disponibilités.

Soucieux du bien être des enfants biotois vous serez intéressé de lire les arguments pédagogiques des enseignants (personnes sur le terrain ainsi que les trois anciens directeurs de l'école Paul Langevin) :

• Question sécurité accueillir plus de 200 enfants à Saint-Roch est une gageure qui fait montre de la plus grande légèreté. Nous avons le témoignage de madame Besson-Pinier qui a connu Saint-Roch avec un effectif de 8 classe pour un temps provisoire (construction du Moulin neuf) : Conditions intenables, nous nous appuyons sur des faits :

1. « Récréations échelonnées car cour trop petite (donc ceux qui restent en classe ne pourront pas travailler dans de bonnes conditions ». Sans compter les enfants souffrants d'un déficits d'attention...)

2. « Toilettes en nombres insuffisants ».

3. « Bruit incessant, particulièrement les jours de pluie sous le préau. »

4. « Séances de gym difficilement praticables »

5. impossibilité de mener des activités manuelles en dehors des classes ».

6. « Cette période de surpopulation et de bruit a entraîné une baisse de la qualité des apprentissages dûe au manque de concentration des élèves, et une fatigue pour tous ».

Nous ne pouvons donc soutenir cet argument mairie : « Cela principalement pour des raisons de qualité de l’accueil des enfants dans le quotidien du périscolaire ».

Il serait honteux d'imposer cela à nos enfants pour un « vague projet inter-générationnel ». où l'éducation nationale prône l'épanouissement de l'enfant pour un meilleur apprentissage pourquoi un tel retour en arrière ?

Fermer une école est un anachronisme lorsque l'école est saine comme c'est le cas de Langevin.

D'autres locaux existent (Récupération de la bibliothèque George Sand à 'association « la créative », Récupération de l'ancienne office du tourisme, voir rachat de la grande bâtisse rue du mitan qui a déjà été assigné pour péril. Cela redynamiserait le centre du village).

Enfin : sur un plan historique et patrimonial on ne raye pas une école de 1954. Les bioitois y sont très attachés. Puisque les 600 signatures papiers obtenues ne sont pas uniquement le fait des parents d'élève inquiets du bien être de leur enfants mais aussi un souci républicain et patrimonial que constitue une école qui inscrit Biot dans l'avenir.