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Résumé de la première partie de la réunion du 19 janvier

Chers tous,

 

Résumé de la première partie de la réunion du 19 janvier à 18h30 salle des associations de Biot, organisée par l'ape du village.

 

Étaient présents :

Municipalité : Madame Brosset (déléguée à l'éducation) Mademoiselle Chavenon (déléguée jeunesse, Monsieur Chavenon (délégué à l'handicape). Madame Berry (vie scolaire).

Enseignants Langevin : Madame Brezzo, Madame Lécuyer, Madame Pertinant, Madame André

Enseignants Saint-Roch : Madame Nirascou, Madame Mouriac,

Anciens enseignants : Monsieur Poggi (école Langevin), Monsieur Bernier (école Langevin), madame Pinier-Besson (école Saint-Roch).

Bureau Ape : Madame Dherisson-Vantorre (présidente), Madame Bastari (secrétaire), Madame Delorme (trésorière)

des parents d'élèves et quelques biotois.

 

Le rendez-vous entre madame Debras et l'ape prévu le 17 janvier ayant été annulé la veille pour le lendemain en raison d'un agenda trop chargé de madame Debras, l'ape a donc conviées madame Brosset et madame Debras à venir exposer le « projet jeune ». (comme il avait été prévu de le faire le 17 et programmé le 5 janvier la veille des voeux).

 

Nous avons donc écouté madame Brosset qui a eu le courage de venir. Parce que de projet, il n'y en a guère. Le terme d'idée serait peut-être plus à propos. Et d'arguments pour fermer une école guère plus.

 

Nous avons eu droit aux mêmes arguments exposés dès le courrier mairie du 2 décembre :

 

Chaque arguments a donc été battu en brèche par une assemblée qui connaissait son sujet.

Non, ce n'est pas l'éducation nationale qui demande aux mairies de faire des projet jeune,

Non, l'éducation nationale ne demande pas la fusion,

Non, l'éducation nationale ne parle pas « d'anomalie » regardant la répartition des classes entre Langevin et Saint-Roch.

Conclusion, dans cette décision, c'est la mairie et la mairie seulement qui est à l'initiative. (l'éducation nationale a juste à respecter le calendrier du mouvement enseignant).

 

On ose nous dire qu'il ne s'agit pas d'une fermeture, juste un « changement de public ». Pardonnez-nous, mais lorsqu'il n'y a plus ni élèves, ni maîtresses, on ne peut plus parler d'école. Donc pour ouvrir un projet jeune, il faut bel et bien fermer une école. Ce jeu sur les mots cache difficilement une forte culpabilité. De notre côté, nous nous sentons trahit par cette municipalité (comme l'a très bien exprimé un ancien enseignant).

 

On nous parle de vigipirate, que sécuriser les deux établissements serait trop onéreux (P17 du Biot info hiver 2017, les budget sont donc prévus pour quelles écoles?), or le projet « jeune 11-17ans » n'aura pas besoin d'être sécurisé par un plan vigipirate (il s'agira d'un ERP ?)

Encore une fois l’attroupement devant Saint-Roch en cas de fusion sera une cible en dépit de tous les mises aux normes vigipirate.

 

On nous dit que les enfants bénéficierons du même équipement. Ils ne bénéficieront plus du même établissement. Si la bibliothèque parvient à survivre, il faudra donc faire de la salle des maîtres de Saint-Roch une salle de classe. Et à la question, et où mettre les enfants qui bénéficie du RASED ? Réponse : on fermera un patio. Je ne pense pas qu'on puisse dire que les élèves bénéficierons du même équipement et que sic « le bien être ne sera pas atteint ». Madame Pinier-Besson ayant enseigné à Saint-Roch avec 8 classes a réexprimer son témoignage (puisque que sa lettre n'a pas eu de réponse). Il s'agit là, de fait. « Récréations échelonnées car cour trop petite (donc ceux qui restent en classe ne pourront pas travailler dans de bonnes conditions ». Sans compter les enfants souffrants d'un déficits d'attention...)

  1. « Toilettes en nombres insuffisants ».

  2. « Bruit incessant, particulièrement les jours de pluie sous le préau. »

  3. « Séances de gym difficilement praticables »

  4. impossibilité de mener des activités manuelles en dehors des classes ».

  5. « Cette période de surpopulation et de bruit a entraîné une baisse de la qualité des apprentissages dûe au manque de concentration des élèves, et une fatigue pour tous ».

 

 

La seule réponse mairie : « il y a des écoles à 13 classes ». Pourquoi un nivellement par le bas ? Pourquoi tendre à la médiocrité quand Biot peut offrir une qualité d'enseignement et de vie ?

 

On nous reparle de la traversée pour la cantine, traversée qui est accompagné de 3 adultes et maintenant davantage sécurisée par un feu tricolore.

2 minutes contre 6 heures dans de mauvaises conditions de travail et apprentissage.

En revanche, la mairie ne voit aucune objection à faire traverser les classes pour se rendre au dojo qui resterait à Langevin.

 

Il est encore difficile d'entendre que la qualité des TAP ne changera pas, dans la mesure où ils devront se réaliser dans les mêmes salles que les cours. Donc moins de temps pour les préparer et donc pour les pratiquer.

 

La commission de sécurité n'est toujours pas passé pour évaluer si Saint-Roch était aux normes pour accueillir 8 classes.

 

Lorsqu'en nous appuyant sur les chiffre de l'insee : entre 2008 et 2013 les couples avec enfants ont augmenter de 6%, on nous dit qu'on réouvrira l'école si besoin. Pourquoi un tel gaspillage, après avoir investi pour mettre aux normes Saint-Roch (si cela est possible entre 1972 année de construction de Saint-Roch et 2013 date des normes de construction des bâtiment scolaire), investi pour des travaux à Langevin pour le « projet », et refaire des travaux pour réaménager des classes à Langevin.

Lorsque l'on site le vote du PLU lors du conseil municipal du 8 décembre 2016 qui prévoit la création de logements : la construction de 1100 logements sur Biot dont 483 logements sociaux. (ainsi que P. 14 Biot info hiver 2017 : « la modification n°5 du PLU va permettre la réalisation à Biot, d'une nouvelle opération sur Sophia Antipolis. Celle-ci a pour objectif de répondre à la demande de logements des actifs »).

La réponse mairie est de dire que c'est pour toute la commune. Quand bien même, cela signifiera qu'il faudra penser à un rééquilibrage de la carte scolaire pour que les effectifs de toutes les écoles soient mieux répartis.

 

Enfin quid du « projet ». Ne devrait-on pas plutôt évoquer une « idée » plutôt qu'un projet.

Et bien rien. Pas de budget (parce que nous sommes en début d'année), pas de réflexion quant à la sécurisation du lieu.

Mais tout simplement parce que les besoins n'ont pas été étudiés ? Quelle est la capacité d’accueil dont aurait besoin le projet ? Pas de réponse.

Prise de l'école Langevin parce qu'il n'existe pas d'autres locaux (ferme Ballestra maintenant en zone rouge, heureusement que le centre culturel à quelques mètres ne l'ai pas). La mairie nous demande même des idées de lieux.

Nous suggérons : ancienne bibliothèque George Sand (donnée à l'association la créative), l'ancien office du tourisme. Pas de réponse.

La mairie cherche des lieux, ne sait pas encore de combien d'espace elle aura besoin. Mais donnez des idées pour ne pas que l'on prenne Langevin à nos enfants.

Le projet est une idée louable mais pour l'heure une coquille vide (voir une copie blanche pour filer la métaphore scolaire).

 

Et encore une fois, nous le répétons quelque soit le projet (aussi argumenté sera-t-il un jour), nous refusons la fermeture de l'école Paul Langevin. D'autres locaux pourront accueillir ce « projet jeune ».

 

Nous noterons une dernière chose, c'est que contrairement à l'article de Nice matin du 10 janvier où madame Debras disait : « pour nous, c'est clair, la rentrée se fera à Saint-Roch », madame Brosset utilisé le conditionnel : « si le projet... ».

 

à Suivre...

 

Rendez-vous lors du mouvement de grève du 27 janvier des enseignants accompagné d'un rassemblement et de la manifestation du 28 janvier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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